Un sac de billes

Seul en scène

Salle Lino Ventura

Un sac de billes

Durée : 1h15 / Tarif D - dès 10 ans

D’après le roman de Joseph Joffo, Editions JC Lattès


1941, Paris est occupée par l’armée allemande. Pour fuir les nazis, Joseph, 10 ans et son frère Maurice, 12 ans, juifs, vont devoir traverser la France, seuls, pour rejoindre la zone libre. Une aventure où l’ingéniosité et la débrouillardise deviennent une question de survie.

Le récit de Joseph Joffo, émouvant et sans haine, très bien mis en scène, vaut aussi par la belle interprétation de James Groguelin. Une réussite. Le Figaroscope

Presse

Cette adaptation du roman autobiographique de Joseph Joffo, validée par l’auteur lui-même, offre un moment fort de théâtre porté par un comédien puissant. Le Parisien

Distribution

Mise en scène Stéphane Daurat Adaptation Freddy Viau 

Avec James Groguelin

Plus d'infos

Bord de scène à l'issue de la représentation.

A propos du texte 

Joseph Joffo, auteur de ce récit autobiographique, a soutenu dès le départ la création de ce spectacle. Lors de nombreux échanges, il a sans cesse exprimé sa joie et son impatience de découvrir l'adaptation de son texte, pour la première fois au théâtre. Il disparaîtra quelques jours avant la première.
Un sac de billes a été édité en 1973 par un tout jeune éditeur : Jean-Claude Lattès. Le livre devient immédiatement un best-seller cette année-là. Deux ans après, en 1975, le récit est adapté au cinéma par Jacques Doillon. En 2017, c'est Christian Duguay qui signe la réalisation de la seconde adaptation au cinéma, avec Patrick Bruel et Elsa Zylberstein, faisant plus d' 1 200 000 entrées en France. Quant au livre, il s'est vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans plus de 22 pays.


Extrait de la pièce

« Nice est occupée par l'armée italienne, alliée de l'Allemagne. Mais avec les italiens c'est beaucoup plus détendu. Parce qu'un type a du se gourer dans le bon de commande, l'armée italienne croule sous le ravitaillement en huile d'olive, ça arrive par camion entier, ils ne savent plus quoi en faire, alors avec Maurice on en fait donc une monnaie d'échange. Certains soldats italiens nous prennent des tomates contre l'huile puis nous, nous échangeons l'huile contre de la viande, du lait, de la farine que nous revendons alors, en faisant à chaque fois une petite marge... une organisation bien « huilée », qui nous permettra bientôt de racheter le Negresco, le plus grand palace de Nice. Quoi ? On est dans une ville de rêve ? Alors on rêve.
Ça va bien aussi pour les frangins, ils travaillent dans un salon de haut luxe et le « Tout Nice » veut passer entre les mains des frères Joffo. Les parents sont heureux, et s'il n'y avait pas la cérémonie de Radio-Londres chaque soir pour nous rappeler la guerre, j'aurais l'impression de passer d'excellentes vacances sur la côte.
Le seul point noir à l'horizon, c'est septembre et la rentrée, l'école et la fin des libertés. Et en effet septembre arrive et c'est l'école et la fin des libertés. L'hiver 42 passe et les Alliés sont pas là. Printemps 43, toujours personne. Malheureusement pour nous, nos amis soldats italiens vont tous déguerpir. Mussolini a été arrêté et c'est le Général Badoglio qui commande l'armée et veut faire la paix avec les Américains. Ils signent avec eux l'armistice le 8 septembre 43. La nouvelle est catastrophique. La place laissée vide par les Italiens est vite occupée par les Allemands. Le 10 septembre, Hitler envoie un train en gare de Nice avec à son bord un millier d'Allemands, S.S, civils, et hommes de la Gestapo. La deuxième occupation de Nice vient de commencer ».

Mentions obligatoires

Scénographie Nicolas de Ferran Création lumières Eric Schoenzetter Création sonore Régis Delbroucq Costumes Rick Dijkman Production Théâtre Des Bonnes Langues Soutiens L’éole - Communauté De Commune Coeur De Beauce 

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