Lettres de mon moulin

Du Samedi 12 février 2022 au Dimanche 13 février 2022

Salle Lino Ventura

Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence… !

©Arnold Jerocki

"Attention ! Ceci n'est PAS une lecture... ! Ni une "lecture jouée". Mais quelque valables que soient ces exceptions, la lecture, jouée ou non, reste pour moi le degré zéro du théâtre. Apprendre le texte m'en paraît être le degré un, le mettre en scène le degré deux, et le jouer, - sauf qu'attention : le BIEN jouer ! - le degré trois. Mais ça… c'est une autre affaire ! Au sujet de laquelle on ne peut, hélas, faire aucune promesse, ni donner de garantie. Juste en émettre l'espoir. Et s'y employer avec le plus de force, de patience et d'acharnement possibles. Ce qui n'a rien à voir, je le précise, avec un choix qui serait moral ou professionnel. Non : c'est un choix artistique.

Apprendre le texte, « par cœur » comme on dit, c'est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, l'explorer plutôt que de se contenter de le visiter ou de « se laisser traverser » par lui, comme le veut une certaine mode. C'est s'en imprégner enfin, en jouir, en souffrir, bref se l'approprier. Pour avoir une chance, une seule petite, de pouvoir un jour l'incarner comme si on l'avait écrit.

Jouer les Lettres de mon moulin comme si c'était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m'en étais souvenu. Comme si je les avais vécues. Je ne vais pas essayer de me lancer dans de grandes théories littéraires ou théâtrales, - encore moins politiques…- pour m'expliquer ou me justifier sur le choix de monter et jouer Alphonse Daudet plutôt que tel auteur ou que telle autre, puisqu'en définitive, la seule chose qui m'ait vraiment motivé, c'est l'envie de m'amuser et d'amuser les autres, petits et grands. Et si possible, de les toucher. Une chose qui me ramène à l'enfance, la mienne comme celle de tout le monde. L'enfance de l'art aussi.

Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence. (Philippe Caubère, le 22 Septembre 2020)

 

Texte : Alphonse Daudet
Interprétation, mise en scène : Philippe Caubère
Productrice, aide-mémoire : Véronique Coquet
Lumière, régie : Mathieu Faedda
Conception du costume : Michel Dussarat - location Eurocostumes
Menuiserie : Patrick Pécout
Couture : Marie-Claire Ingarao
Conseillère langue provençale : Marie-Charlotte Chamoux
Affiche : Sophie Comtet-Kouyaté
Photos : Arnold Jerocki
Production : La Comédie Nouvelle

Philippe Caubère joue 13 des Lettres d’Alphonse Daudet réparties sur deux soirées autonomes.

Première soirée : Samedi 12 février à 20h30
Installation, La diligence de Beaucaire, Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La légende de l’homme à la cervelle d’or, Le curé de Cucugnan, Le poète Mistral.

Deuxième soirée : Dimanche 13 février à 17h
La mule du Pape, Les deux auberges, Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes


Durée : 1h40 par soirée
Plein tarif : 31 € - Tarif réduit : 23 € - Groupe : 20 €
Tarif C si achat des 2 soirées combinées soit : Plein tarif : 21 € - Tarif réduit : 15 € - Tarif groupe : 12 €
Location à partir du lundi 10 janvier 
 

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