Courgette

Comédie musicale

Salle Lino Ventura

Courgette - Compagnie Paradoxe(s)

Durée : 1h25 / Tarif C - à partir de 10 ans

Adaptation du roman Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris.


À la suite d’un accident familial, Icare, alias Courgette, se retrouve dans un « foyer pour enfants écorchés » où il rencontre Simon, Ahmed, et la mystérieuse Camille. Là où le jeu et la poésie deviennent une nécessité, ils vont apprendre à se construire, à « s’élever » et à « recoudre » leur coeur… Et puis il y a Raymond, le gendarme, qui va peu à peu endosser le rôle de père de substitution, et qui, grâce à Courgette, va aussi reprendre goût à la vie.

Un spectacle rare dont on ressort avec un sourire franc, mais aussi ému par une humanité débordante. Télérama TTT

Récompenses
  • Molières 2024 : Nomination Théâtre Public
Distribution

Adaptation Garlan Le Martelot et Pamela Ravassard Mise en scène Pamela Ravassard 

Avec Léopoldine Serre, Antoine Schoumsky ou Florian Choquart, Garlan Le Martelot, Lola Roskis Gingembre et Vincent Viotti 

Atelier écriture et déambulation théâtrale 
  • Mercredi 24 novembre à 10h
    Atelier Parents/Enfants avant la représentation
    Durée 2h - À partir de 10 ans
    Réservation
Plus d'infos

Bord de scène à l'issue de la représentation.

Projection film Ma Vie de Courgette de Claude Barras, vendredi 22 novembre, 20h, en présence de l'auteur Gilles Paris.

Note d'intention

Matt Hartley, le regard introspectif est au cœur de Courgette. Le regard que cet enfant porte sur le monde, la façon dont lui-même est perçu par les adultes mais aussi par ses camarades. Et puis son langage direct, franc, sans filtre, qui suscite l’humour qui traverse toute la pièce. La pureté même de l’enfance : c’est de là que naît l’espoir d’un monde meilleur.

La résilience pour mieux appréhender la vie

Ce qui m’a tout de suite interpellée, c’est le principe de résilience de Courgette. Les conséquences de notre éducation, le milieu dans lequel nous évoluons qui nous fait devenir ce que nous sommes, malgré nous. Dans 65 Miles, j’abordais déjà des thèmes qui me sont très chers : la transmission, l’âpreté de la vie, le déterminisme social, les conséquences de nos acte, l’enfance qui nous façonne… J’ai souhaité placer toute ma mise en scène du point de vue des enfants, par les vêtements, le langage, le texte, la posture... Cela permet de faire ressurgir notre propre enfance. C’est cette naïveté et ce principe d’identification qui entraînent le spectateur dans cette histoire bouleversante d’humanité.

Mêler théâtre et musique…

Tout d’abord Courgette est là, seul, au cœur même de la narration. Les souvenirs surgissent et reviennent peu à peu, lui permettant de replonger dans son histoire. Les musiciens-comédiens, tapis dans l’ombre, endossent au fur et à mesure les personnages de sa vie. C’est pourquoi j’ai voulu les placer au centre d’un dispositif lumineux, à l’orée du plateau, comme s’ils étaient la partie inconsciente du cerveau de Courgette qui refaisait surface.  La musique prend alors de plus en plus de place : la chanteuse devient Camille, le guitariste devient Raymond, le batteur devient Simon, la pianiste devient Ahmed... Tout doucement, l’espace de la mémoire s’entremêle à celui du rêve et Courgette découvre la liberté de l’imaginaire. La musique l’accompagne ainsi dans sa résilience.

Le principe d’élévation d’Icare

Le parti pris de la scénographie d’avoir placé les instruments de musique au cœur de la structure, comme dans un amphithéâtre, compose naturellement différents lieux grâce à la lumière. La rambarde lumineuse, semée d’épine de roses (les « fleurs sauvages » comme se définissent eux-mêmes les enfants du foyer), la rampe en forme de toboggan et la structure sur deux niveaux nous embarquent dans le voyage de ces enfants partis à la découverte de leur propre vie. Cette notion d’élévation présente dans le mythe d’Icare est ainsi accentuée par la scénographie. Inspirée des mobiles de Calder et du tableau la Chute d’Icare de Matisse, nous avons choisi de spatialiser les étoiles et le ciel au-dessus de nos protagonistes. Relier comme des constellations, tous nos personnages vont se sauver les uns les autres. Comment rebondir, faire preuve de résilience pour que naisse l’espoir ? Comment la musique, et l’art en général, peuvent-ils nous sauver et révéler toute la beauté de notre humanité ? Car comme dirait Tchekhov : « il faut vivre, vivre ! » Pamela Ravassard

Mentions obligatoires

Lumières et assistant mise en scène Cyril Manetta Son Frédéric Minière Scénographie Anouk Maugein Costumes Hanna Sjödin Coach vocal Stéphane Corbin Chorégraphie Johan Nus Régie lumière Clément Girault, Cyril Manetta ou Pierre Mille Régie son Frédéric Minière ou Christophe Troeira Administrateur Sébastien Dallet  Attaché de Presse Jean-Philippe Rigaud Chargée de diffusion Emmanuelle Dandrel Graphiste Pénélope Belzeaux Production Compagnie Paradoxe(s) Coproduction le Théâtre – Scène Conventionnée d’Auxerre, Ki M’Aime Me Suive Soutiens Avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche Comté, la Région Bourgogne Franche Comté, le Département du Doubs, le Conseil Départemental du Val de Marne, l’ADAMI, la Spedidam, le Théâtre Dijon Bourgogne dans le cadre du plan de soutien, le Réseau Affluence, le Réseau Scène O Centre, les Théâtrales Charles Dullin Aide à la résidence de création Théâtre Gaston Bernard (Châtillon / Seine), Théâtre de Beaune, les Théâtres de Maisons-Alfort, Théâtre de Morteau. Partenaires : Théâtre de la Tempête, Théâtre Le Vallon. Construction Atelier décor de la MC93

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